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Tisseuses d’humanité est un livre sur la visibilité de six femmes originaires d’Afrique et sa diaspora, d'Europe et d'Amérique. Elles sont des leaders dans leur domaine de compétence. Fatoumata Kane présente des femmes audacieuses et clairvoyantes qui impactent le monde par leur positionnement dans le monde et leur engagement. Elle leur redonne leurs lettres de noblesse.
Donner aux femmes une nouvelle prise sur l’histoire
La puissance des femmes évolue avec le temps, c’est une histoire en devenir… Ces femmes incarnent un leadership en acte. Elles pensent, elles voient, elles écoutent, elles agissent, elles contestent, on le verra avec leurs engagements. Elles enseignent l’essentiel.
« Ces femmes nous démontrent qu’une prise de conscience est déjà un pas géant et que toute politique de renforcement des capacités des femmes doit être accompagnée par une approche globale qui tienne compte des véritables aspirations et besoins des femmes africaines dans l’idée non de les sortir brutalement du lourd poids du faisceau social, mais de leur donner tous les outils qui peuvent leur permettre de faire un travail objectif, crédible et viable sur le long terme »
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Sylvia Serbin, Historienne, Journaliste. Auteur de « Reines d’Afrique et héroïnes de la diaspora ».
« Se forger une identité forte basée sur notre métissage bi ou multiculturel d’Euros-Africains, savoir qui on est, nous permettra de ne plus rester dans l’ombre, mais d’affirmer davantage nos talents. »
« Les femmes noires ne sont ni moins intelligentes, ni moins combatives, ni moins compétentes, ni moins courageuses, en un mot, pas moins dignes d’intérêt que les autres femmes de l’humanité ».
Jacqueline Coulibaly Ki-Zerbo, éducatrice émérite : Éducation, identité et vision du concept « genre »
« La nouvelle génération de femmes de la diaspora devrait s’engager pour combler les fossés que l’espace et le temps ont creusés. La priorité devrait être accordée à la culture avec un accent sur le savoir-être, les besoins alimentaires, l’art culinaire, la mode, la musique et la danse. Ce sont déjà, les domaines que les jeunes et les femmes ont investis pour le rendez-vous mondial du donner et du recevoir, luttant ainsi contre la pauvreté. »
Mona Chasserio : Engagement citoyen envers les femmes victimes de violences, protection des enfants de la rue.
« La femme africaine aujourd’hui joue une carte tout à fait spécifique et importante pour la place qui sera la sienne demain »
Irène Tassembedo : Culture et entrepreneuriat
« Oui, l’engagement des artistes est essentiel et capital pour réveiller les consciences, ce sont les artistes qui sont le plus souvent à l’avant-garde de la conscience humaine »
Pierrette Pelletier : Foi et Dialogue interreligieux
« La femme africaine est partout la mémoire vive, la mise en route, le lien entre hommes et enfants, la durée dans l’effort, la grâce dans le labeur, le goût dans la sauce, la réserve dans le mouchoir ou le bas de laine, l’étonnant entrepreneuriat, elle peut être designer du boubou de coton ou de fourrure, architecte de gratte-ciel… Elle n’a pas fini de nous étonner»
Aïcha Bah Diallo : Éducation et leadership
« Les femmes africaines savent aujourd’hui que pour réussir, il faut non seulement réussir à l’école, mais il faut retravailler et se ‘remettre en cause’ tout le temps. L’apprentissage tout au long de la vie devrait être la voie à suivre. Elles doivent toujours être à l’écoute des autres et cultiver l’humilié »
La prise de conscience générale des capacités de la femme est encore en train de se faire. Ces femmes incarnent les grandes évolutions et prises de conscience de l'Afrique et du monde.
Nathasha Pemba
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Fatoumata Kane, Tisseuses d'humanité, Ouagadougou, Lakalita Éditions, 2016.